Se basant sur les données du Mauritius Meteorological Services (MMS), le rapport indique qu’il n’y a pas d’élément attestant d’une augmentation du nombre de tempêtes dans le bassin. En revanche, le nombre de phénomènes atteignant le stade de cyclone tropical serait en hausse.
D’autre part, le rapport affirme que l'occurrence d’intensification rapide ou explosive a été observée à chaque saison au cours de la dernière décennie. Enfin, le nombre moyen de systèmes dont l’intensité est supérieur au stade de cyclone tropical est passé de 3,9 sur la période 1981-2020 à 4,7 sur la période 1991-2020.
Moins d'impact cyclonique direct ces dernières saisons
Néanmoins, il est à noter que la fréquence de vent cyclonique sur Maurice a considérablement diminué au cours de la dernière décennie, tempère le rapport. En effet, le nombre de tempête ou cyclone circulant près de l’île est en baisse. Cela ne signifie pas pour autant que le risque cyclonique soit moindre.
La probabilité de voir des cyclones majeurs dans le bassin augmente de 18% par décennie selon le rapport. Par ailleurs, l'occurrence d’intensification rapide augmenterait également dans le futur.
Un scénario incertain
Toutefois, le rapport rappelle que cette projection concernant l’activité cyclonique demeure très incertaine en raison de modèle climatique encore limité sur des perspectives à très longue échéance sur les cyclones.
Afin de pallier cette carence, le projet BRIO (Building Resilience in the Indian Ocean) s’est donné comme objectif de proposer des simulations climatiques avec des résolution de 12 km pour Madagascar, les Comores, la Seychelles, Maurice et La Réunion, indique la database.