Zone suspecte 91S
Une activité suspecte est suivie depuis quelques jours dans le Sud-Ouest océan indien. Ce mercredi matin, l’imagerie satellitaire donne l’impression d’un début d'organisation. Toutefois, les conditions environnementales se dégradent au cours des prochaines 24h, avec le renforcement du cisaillement d’altitude et dans un environnement devenant plus sec. Par conséquent, le potentiel d'intensification semble limité.

Potentiel limité pour les modèles de prévision
Il est à noter que quelques membres du produit d’ensemble d’IFS dans la sortie du 6 août à 0Z, proposaient une évolution en tempête. Ce scénario n’est toutefois pas majoritaire. Quant à l’ensembliste du modèle GFS, il ne suggère pas de développement en tempête.
Les différents membres de l'ensembliste IFS sur ce graphique est majoritairement bleu (intensité inférieur au stade de tempête), même si quelques membres suggèrent toujours une évolution en tempête (en vert ou jaune).
Pas de potentiel important pour les agences humaines
Le CMRS de La Réunion dans son point de mardi estimait le risque de développement en tempête comme très faible. Le JTWC, pour sa part, donne un potentiel de développement en dépression comme faible pour les prochaines 24h.

Pas de menace particulière
Ce système ne présente pas de danger pour les terres habitées, hormis une petite accélération de l’alizé et quelques précipitations pour agalega entre vendredi et samedi. Pas d'influence notable ailleurs.
L’observation de ce type de perturbation durant l’hiver austral n’est pas un événement exceptionnel. Si des tentatives de cyclogenèse ont lieu toute l’année, lorsque le contexte le permet, elles ont moins de chance d’aboutir durant l’hiver, même s’il existe quelques cas de tempête en juin ou juillet.