Un mois de juin exceptionnellement chaud
Juin 2025 confirme la tendance au réchauffement climatique avec une température moyenne mondiale de 16,46°C. D’après les données ERA5 de Copernicus, cela représente une anomalie de +0,47°C par rapport à la moyenne 1991-2020. Ce mois se classe comme le troisième mois de juin le plus chaud jamais enregistré, derrière ceux de 2024 et 2023. Il dépasse de +1,30°C la moyenne estimée pour la période préindustrielle (1850-1900).

Une moyenne annuelle alarmante
En lissant les données sur les 12 derniers mois (de juillet 2024 à juin 2025), la température moyenne mondiale est supérieure de +0,67°C à la période 1991-2020. Cela correspond à +1,55°C au-dessus du niveau préindustriel, un niveau historiquement élevé. Ce chiffre n’est qu’à 0,09°C du record absolu observé sur les périodes glissantes se terminant en juin, juillet et août 2024. À titre de comparaison, les précédents pics de 2015/2016 et 2019/2020 atteignaient seulement +0,46°C.

Le seuil des +1,5°C de plus en plus souvent atteint
Sur les 24 derniers mois, juin 2025 n’est que le troisième mois à ne pas dépasser les +1,5°C par rapport à l’ère préindustrielle. En comparaison, 14 mois sur cette période ont largement franchi ce seuil, avec des écarts allant de +1,58°C à +1,78°C. Les mois restants, comme mai, juin, août et septembre 2024, ainsi que juillet-août 2023 et avril 2025, sont restés très proches du seuil, entre +1,50°C et +1,54°C. Copernicus précise que ces valeurs peuvent légèrement varier selon les jeux de données utilisés, mais la tendance reste indiscutable.
Un signal climatique clair
Ces analyses s’appuient sur les données ERA5, mais de légères différences peuvent exister selon les jeux de données climatiques utilisés. L’estimation des anomalies par rapport aux températures préindustrielles comporte également une part d’incertitude, mais la tendance générale reste claire : la planète se réchauffe à un rythme soutenu et inédit.