L'actualité cyclonique dans l'océan indien et dans le monde, suivi, prévision et analyse en cas d'activité.
L'actualité cyclonique dans l'océan indien et dans le monde, suivi, prévision et analyse, tout sur les cyclones, ouragans et typhons qui sillonnent le globe et menacent les terres habitées.
La saison cyclonique 2016/2017 du bassin sud-ouest de l'océan indien est pour l'instant considéré comme peu active. Alors que nous allons bientôt entamer le mois d'avril, on ne compte que 6 systèmes baptisés, ce qui est en dessous de la moyenne saisonnière qui est d'environ 9 baptêmes. Malgré cette activité cyclonique limitée, les terres habitées n'ont pas été épargnées.
Après avoir balayé les côtes du Queensland de toute sa puissance, Debbie s'enfonce à l'intérieur des terres tout en s'affaiblissant. C'est la gueule de bois dans les secteurs directement impactés par la zone des vents les plus violent du cyclone. Les images qui sont impressionnantes parlent d'elles mêmes.
Le cyclone Debbie a frappé les côtes de l'Etat Australien du Queensland ce matin. Le système a touché terre prés de Airlie Beach alors que celui-ci était un cyclone de catégorie 4 australienne. Debbie s'était donc renforcé avant l'impact et des rafales de l'ordre de 260 km/h ont été ressenties dans certains secteurs concernées par le mur de l'oeil.
Ca bouge dans le Pacifique Sud. Le Bureau Of Meteorology Australien a baptisé une Tempête Tropicale du nom de DEBBIE qui évolue actuellement sur la mer de corail, au nord-est de la région australienne du Queensland. Selon les prévisions du BOM, ce système représente une menace cyclonique sérieuse pour l'Australie pour le début de semaine prochaine.
Une Tempête Tropicale évolue actuellement dans le bassin sud-est de l'océan indien. Elle a été baptisée CALEB par le Bureau Météorologique Australien de Perth aujourd'hui. Située entre les Îles Cocos et Christmas, le système n'est pas prévu s'intensifier significativement, ni concerner des terres habitées.
Le bilan du passage du cyclone intense ENAWO sur Madagascar continue de grimper plus d'une semaine après l'impact. Selon le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC), il passe de 78 à 81 personnes décédées. A Antananarivo, des risques d'effondrements planent toujours sur la colline de Manjakamiadana.