Cyclogenese ocean indien nord

Tendances d'activité dans l'océan indien nord du 19 octobre au 01 novembre

Le 19/10/2018 à 12:02 0

Dans Infos Cyclone

Mise à jour du 18 octobre concernant les tendances d'activité cyclonique dans l'océan indien nord pour les 2 prochaines semaines.

Perspectives cyclogenèses océan indien nord ©IMD

Période "Post-Mousson"

Après une grosse séquence cyclonique qui a vu l'évolution des cyclones tropicaux LUBAN en mer d'Arabie et TITLI dans le golfe du Bengale, l'océan indien nord a retrouvé un calme relatif. Relatif dans la mesure où la saison n'est pas encore terminée pour ce bassin cyclonique.

L'océan indien nord est dans la période dite "post-mousson" (Octobre/Novembre). Il est à noter que Novembre correspond climatologiquement au deuxième mois de l'année où il est le plus probable d'observer le plus de phénomènes matures de la saison derrière le mois de Mai (voir graphique ci-dessous).

Fréquence de tempête devenant forte tempête tropicale ©IMD

C'est donc une période à surveiller de près et où il est intéressant de suivre la carte de perspective de cyclogénèse intra-saisonnière (sur 2 semaines) du centre des cyclones de New Delhi. Celle-ci a été mise à jour le 18 octobre et valable pour la période du 19 octobre au 01 novembre.

Signal faible dans le golfe du Bengale

Ces tendances de cyclogenèse ont montré leur efficacité à l'occasion des derniers épisodes cycloniques qui ont secoué l'océan indien nord. Les prévisions qui avaient été publiées les 04 et 11 Octobre dernier ont parfaitement anticipé les cyclogenèses de LUBAN puis de TITLI.

Pour la semaine du 19 au 25 octobre, il y a une suspicion de cyclogenèse pour le secteur du golfe du Bengale. Selon le CMRS de New Delhi, la majorité des modèles de prévision numérique aussi bien déterministes qu'ensemblistes suggère la formation d'un minimum. 

En revanche, le signal de cyclogenèse est évalué à FAIBLE (probabilité inférieure à 33%) dans la mesure ou un seul modèle propose une intensification significative. Pour la semaine du 26 au 01 Novembre il n'y aucun signal de cyclogenèse pour l'instant.

PR

Source : IMD

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La "météo" un nouveau business

Le 25/07/2013

 


meteo_20_esAvez-vous déjà entendu parler de la "météo sensibilité"? C’est un nouveau marché dans lequel la société Climpact-Metnext exerce. Leur domaine de compétence, croiser les statistiques des données économiques et météorologiques afin d’aider leur clientèle (qui souvent sont de grands groupes tel que Coca, EDF ou GDF Suez entre autre) a mieux gérer les aléas climatiques et l’impact de la météo sur leur activité. En clair la PME mesure l’impact du temps sur leurs affaires, analyse les historiques de vente et les données météo sur plusieurs années et fournisse à la fois des prévisions de vente pour les ­semaines à venir. Elle propose également des analyses de risque sur la saison. Ce marché serait un nouvel "Eldorado" puisque selon Harilaos Loukos gérant de la société Climpact-Metnext, "80% de l’économie est météo sensible". Météo Protect est une autre société surfant sur la vague. Eux se chargent d’assurer les entreprises contre les aléas météos.

Et Météo France dans tout ça?

Et bien eux aussi tirent leur épingle du jeu avec 38 millions d’euros glanés en vendant leurs prévisions à des entreprises, tout comme la société Noveltis qui a développé un outil de prévision des vagues scélérates responsables de plusieurs naufrages dont des porte-conteneurs. Autant dire que des sociétés maritimes sont prêtes à débourser des sommes importantes pour garder leurs navires en un seul morceau. Météo Consult concurrent direct de Météo France s’adresse au grand public, en proposant des services aux particuliers. Voilà quelques entreprises parmi tant d’autres qui ont flairé le bon tuyau et on peut être sur que ce marché est amené à se développer encore.

Qu’en est-il de ce marché à la Réunion?

Des entreprises exercent t’elles déjà dans ce domaine? Le Département est en tout cas une région particulièrement exposé aux aléas climatique (fortes pluies, Cyclones tropicaux) et l’impact sur l’activité économique de l’île est réel. Pour exemple, combien coûte aux entreprises lorsque la route du littoral est fermée après de fortes pluies ou à cause de la houle, a combien peut-on évaluer le préjudice pour les entreprises ou les particuliers suite à la destruction du pont de la ravine Saint Etienne, ou encore combien coûte aux entreprises et aux agriculteurs la sécheresse qui a sévi dans le Sud Ouest et le Sud de la Réunion. Sans doute déjà des entreprises, des sociétés d’assurances et Météo France sont sur le coup. Peut-il y avoir des dérives ou des surenchères, difficile de le dire pour leur moment. En revanche, il est capitale que l’accès à l'information météorologique et cyclonique reste le plus souvent que possible gratuite, à l'instar de ce que font les services de surveillances météorologiques Américains ou Australiens dont l’accès à leurs données et productions (de qualités) restent dans la très grande majorité accessible gratuitement. Du côté de Météo France la politique est un peu différente, puisque l'accès semble plus restreinte.

Source : capital.fr  "Qu’il vente ou qu’il pleuve, le business de la météo est au beau fixe"


 

 

Météo France dans l'Océan Indien

Le 24/07/2013

Météo France dans l'Océan IndienÀ la Réunion, Météo-France compte environ 90 agents et 80 observateurs bénévoles répartis dans toute l’île qui effectuent les relevés climatologiques.

Le service assure toutes les missions de base de la météorologie (observation, prévision, climatologie) sur un domaine de compétence qui inclut la Réunion, Mayotte et les TAAF.

Son expertise en matière de surveillance et de prévisions cycloniques lui a valu d’être désigné Centre météorologique régional spécialisé (CMRS) pour les cyclones tropicaux par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) en 1993.

Le service assure également l’exploitation des stations météorologiques implantées sur les îles éparses : Tromelin, Europa, Juan de Nova et Glorieuses.

Quelques Dates :

1934 : première station météorologique à la Montagne au lieu dit « La vigie ». Dans le même temps, deux autres stations, tenues par des bénévoles, sont implantées à Saint-Pierre et à la plaine des Cafres. La Direction de la Météorologie s’installe peu de temps après au Barachois.

1936 : les premiers pilots (lâchers de ballon sonde pour déterminer le vent en altitude) sont effectués. Quatre observations sont transmises quotidiennement à Tananarive (Antananarivo) où la France entretient un centre météorologique déjà bien développé.

1959 : le Service météorologique, rattaché depuis 10 ans au Service météorologique de Madagascar, devient autonome.

Fin 1962 - Début 1963 : le Centre météorologique principal du Chaudron est implanté sur le site qu’il occupe encore actuellement.

1993 : Météo-France à la Réunion est désigné Centre météorologique régional spécialisé (CMRS) pour les
cyclones tropicaux

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