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BELAL cyclone le plus coûteux à La Réunion après DINA en 2002

Le 31/01/2024 à 14:06 1

Dans La Réunion

BELAL laisse une facture salée à La Réunion. Selon France Assureurs, le coût du cyclone s’élève à 100 millions d'euros. BELAL est donc le deuxième cyclone le plus coûteux pour le département après DINA en 2002.

Une facture qui en dit long sur l’impact de BELAL

Le 15 janvier dernier, le cyclone BELAL a directement impacté La Réunion. Frappée par le mur de l'œil, l’île a connu sur une grande partie de son territoire des conditions cycloniques sévères voire violentes. Des rafales de 170 à 180km/h ont été observées sur le littoral et de l’ordre de 200 km/h sur les hauteurs.

Bien que la force du cyclone fut moindre par rapport à ce qui était craint, les dégâts ont été significatifs et l’impact majeur sur le réseau électrique, téléphonique, mobile et internet. Au lendemain du cyclone, particuliers et professionnels ont pris d’assaut les compagnies d’assurance. La facture s’annonçait salée, et le communiqué de presse de France Assureurs va totalement dans ce sens.

 

Les particuliers sont les plus touchés

L’organisme de représentation professionnelle des entreprises d’assurance en France a divulgué les premiers chiffres du coût des dégâts de BELAL. Le coût global s’élève à 100 millions d’euros, faisant de ce cyclone le deuxième plus coûteux après DINA en 2002, dernier véritable cyclone référence pour La Réunion. Par ailleurs, France Assureurs précise que les particuliers sont les plus touchés par les sinistres et de très loin.

"le cyclone a occasionné au total 42 100 sinistres, dont 36 200 concernent des biens de particuliers, soit 86 % du nombre total, 4 100 des biens professionnels et agricoles, soit 10 % du total, et 1 800 automobiles, c'est-à-dire 4 % du total" - France Assureurs

Lorsque l'on voit ces chiffres, on ne peut s’empêcher de se dire que La Réunion a eu malgré tout beaucoup de chance. Rappelons que BELAL aurait pu atteindre le stade intense juste avant d’impacter l’île. Finalement, ce stade n’était pas atteint et la trajectoire aura été un peu moins directe qu'envisagée, permettant à certains secteurs de l’île d’éviter le pire du cyclone.

 

On peut dire que La Réunion s’en sort bien

Dans le cas où la prévision initiale s’était déroulée (cyclone intense avec entrée par le Nord-Ouest et sortie par le Sud-Est), l’ensemble du département aurait connu des conditions cycloniques encore plus violentes (rafales de 200km/h ou plus sur le littoral, rafales supérieures à 250 km/h sur les hauts habitées). D’autre part, la durée du paroxysme aurait été là aussi prolongée, exposant l’île au pire beaucoup plus longtemps que ce qui fut observé et à un véritable second mur de l'œil.

Dans ces circonstances, les destructions auraient été plus grandes et le coût des dégâts très probablement plus élevé. En résumé, La Réunion aura été chanceuse dans son malheur.

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Commentaires

  • Mia

    1 Mia Le 09/02/2024

    Cyclone coûteux ! Et dire qu'il ne nous a pas traversé de part en part ! La somme aurait été plus lourde et nos vies à tous niveaux auraient été impactées durablement pour ne pas faire référence aux victimes de Belal à La Réunion et à l'Île Maurice.

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