Le bilan du passage du cyclone ENAWO sur Madagascar ne cesse de s'alourdir. Selon le BNGRC (Bureau National de Gestion du Risque et des Catastrophes), il s'élève à au moins 50 personnes décédées, 20 disparues, 186 blessées, plus de 176 000 sinistrées et 111 000 déplacées. Le bilan risque malheureusement d'augmenter dans la mesure ou plusieurs villages du nord-est de Madagascar sont isolées. Selon Thierry Venty, secrétaire exécutif du BNGRC, les moyens disposés ne sont pas suffisants pour suivre l'ampleur des dégâts. L'accès aux zones isolées a été difficile en raison des routes coupées et des voies aériennes qui n'ont été ouvertes seulement 2 ou 3 jours après le passage du cyclone.
Manque de moyen logistique
Si le risque lié aux inondations et éboulements est suivi de prés, la question sanitaire et épidémique est également sous étroite surveillance. A l'heure actuelle, le besoin logistique est énorme selon Thierry Venty, besoin en moyen de communication, en moyen de transport, en vivre, besoin d'équipement de traitement d'eau et de vêtement. Malgré l'aide des ONG, les moyens restent pour l'instant insuffisant pour faire face à la catastrophe.