Cosme frôle le stade d’ouragan avant affaiblissement
La tempête tropicale Cosme a atteint ce lundi soir des vents soutenus de 70 mph (110 km/h), soit juste en dessous du seuil d’un ouragan de catégorie 1.
À 03h UTC, son centre était situé à 15.2°N et 114.2°W, à environ 965 km au sud-sud-ouest de la Basse-Californie, se déplaçant lentement vers le nord-ouest à 6 km/h.
Les conditions environnementales pourraient encore permettre un léger renforcement, mais Cosme devrait rapidement entrer dans une phase d’affaiblissement ce mardi, en raison d’eaux plus froides et d’un air plus sec. Le passage au stade de système résiduelle est prévu entre mercredi et jeudi.

Barbara en perte de vitesse
Plus proche des côtes mexicaines, la tempête tropicale Barbara a entamé un affaiblissement progressif après avoir brièvement atteint le stade d’ouragan. À 03h UTC, Barbara se trouvait à 230 km à l’ouest de Manzanillo, avec des vents soutenus estimés à 70 mph (110 km/h).
Le système se déplace vers le nord-ouest à 19 km/h et devrait amorcer un virage vers l’ouest dans les prochaines 36 à 48 heures. Barbara traverse actuellement une zone avec des conditions environnementales défavorables (océan avec faible potentiel énergétique et masse d’air sèche).
Selon le NHC, la tempête devrait devenir un système post-tropical d’ici mercredi. Elle génère néanmoins une houle cyclonique le long des côtes sud-ouest du Mexique.

Une saison annoncée calme... mais déjà bien lancée
Même si la NOAA table sur une saison cyclonique 2025 plutôt calme dans le Pacifique Est, avec une activité proche ou en dessous des normales, le début de saison a montré un tout autre visage. En l’espace de quelques jours, les systèmes Alvin, Barbara et désormais Cosme se sont succédés, lançant la saison sur un rythme relativement dynamique.
Ce démarrage actif pourrait être temporaire : les conditions océaniques globales (comme le retour à un ENSO neutre et des eaux plus fraîches) sont de nature à limiter l’activité dans le pacifique Nord-Est. Mais comme souvent en météo, prudence reste le mot d’ordre : le calme annoncé ne veut pas dire zéro danger.