Une chaleur précoce et intense
Depuis mardi, le Sud-Ouest et la basse vallée du Rhône enregistrent des températures comprises entre 32 et 35 °C, avec un net renforcement observé mercredi. Des pointes à 37 ou 38 °C sont attendues d’ici vendredi dans des zones comme les Landes, la Gironde, le Périgord ou le nord de l’Occitanie.
Vendredi s’annonce comme la journée la plus chaude à l’échelle nationale selon Météo-France, avant un rafraîchissement prévu ce week-end.


À l’origine de ce premier coup de chaleur de l’été 2025, une dépression au large du Portugal. Ce système entraîne la remontée d’une masse d’air particulièrement chaude en provenance du Maghreb. Résultat, les températures s’envolent littéralement.
Un épisode notable mais pas inédit
Si ce pic de chaleur est remarquable par sa précocité et son intensité, il ne constitue pas une vague de chaleur durable. À ce stade, il s’agit d’un épisode bref, sans record absolu. Toutefois, il s’inscrit dans une tendance de fond : les épisodes de chaleur extrême sont de plus en plus précoces en France, notamment depuis les années 2000 selon Météo-France.
Le rôle du changement climatique
Selon les projections climatiques françaises, le pays pourrait connaître un réchauffement de +2,7 °C d’ici 2050, voire +4 °C d’ici 2100. Cela signifie :
- Des vagues de chaleur plus précoces (dès mai)
- Des épisodes plus longs (jusqu’à 2 mois)
- Des impacts plus fréquents sur la santé, l’agriculture et les infrastructures