Par ailleurs, la température de la surface (SST) du bassin Nord Atlantique présente une anomalie positive marquée. En d'autres mots, cela signifie que l'océan est plus chaud que la normale. Étant donné que la chaleur de l'océan est le carburant des cyclones, on peut aisément conclure que c'est un élément qui devrait là aussi être un plus, pour le développement des phénomènes tropicaux.
En plus de SST plus élevées que la normale, un autre facteur pourrait booster l'activité cyclonique. Il faut cette fois-ci tourner les yeux vers l'Afrique de l'Ouest. En effet, la mousson africaine qui s'établit chaque année grosso-modo de Juin à Septembre, produit de puissants orages sur l'Ouest du continent africain. Ces systèmes orageux qui se déplacent vers l'Ouest, apportent des précipitations sur les régions africaines traversées et deviennent des ondes tropicales en émergeant sur l'Atlantique, pouvant évoluer en ouragan.

Selon les prévisions, la mousson africaine serait accentuée cette année. Cela pourrait contribuer à un accroissement des fameuses ondes tropicales en provenance d'Afrique et donc multiplier les occasions de cyclogenèse, si les conditions environnementales le permettent.