Depuis près de 20 ans, de puissants instruments d'observations installés abord des satellites TERRA et AQUA, permettent de disposer d'images quotidiennes en haute résolution de l'ensemble du globe. Voici une sélection de cyclones tropicaux du sud-ouest de l'océan indien capturés par ces satellites.
Un outil incontournable
L'instrument MODIS (Moderate Resolution Imaging Spectroradiometer) installé abord des satellites TERRA et AQUA de la NASA, lancés respectivement en 1999 et en 2002, permettent la prise d'image en haute résolution depuis deux décennies. Ces images parfois spectaculaires sont accessibles à tous et gratuitement, via l'application WorldView.
Si l'application est disponible que depuis 2012, vous avez la possibilité d'explorer de manière interactive toutes les images archivées depuis près de 20 ans. La simplicité d'utilisation et la quantité d'images disponibles de toutes sortes, rendent cette application incontournable.
Pour illustrer les possibilités offertes par WorldView, voici une petite sélection d'images en haute résolution de cyclones ayant évolué dans le sud-ouest de l'océan indien au cours de ces 20 dernières années, capturés par ces satellites.
Cyclone Intense DINA (JAN 2002)
Le cyclone situé au nord-est de Rodrigues impactera durement Maurice et la Réunion les jours suivants
Cyclone Très Intense GAFILO (MARS 2004)
Dans le top 5 des cyclones les plus puissants du sud-ouest de l'océan indien. Madagascar sera la victime de ce violent système.
Cyclone Intense DORA (FEV 2007)
L'oeil impressionnant de ce cyclone de type annulaire est mis en valeur par cette image retraitée du satellite TERRA
Cyclone Très Intense HELLEN (AVR 2014)
Il est extrêmement rare de voir un tel monstre dans le Canal du Mozambique. La compacité du cœur du cyclone est impressionnante.
BANSI ET CHEDZA (JAN 2015)
Le cyclone très intense BANSI et la forte tempête CHEDZA frappant Madagascar donnent l'impression de se tenir la main
Commentaires
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Très bien !
Avec tout ce matériel, nous pouvons mieux prédire ce qui se passe au-dessus de nos têtes !
Une fois n'est pas coutume, tout est aussi une question d'interprétation de l'imagerie en tenant compte des conditions atmosphériques, il est impératif de connaître "les courants d'air ! "
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