Différents moyens, outils, instruments et appareils d'observation et de collecte de données ont été ou seront déployés dans cette optique. Parmi ces expérimentations, un drone bourré de capteur et dénommé "Boréal", est en phase de test à la Réunion depuis plusieurs jours. Sa mission s'annonce périlleuse, puisqu'il sera envoyé au coeur des tempêtes tropicaux ou dans le voisinage immédiat des cyclones.

©Olivier Bousquet (LACy)
Piloté à distance, le drone devra mesurer et analyser les flux. Il pourra également évaluer la concentration en sel marin qui a un un rôle déterminant dans le processus de développement convectif. Cet aérosol est la source principale de renforcement de la convection. En gros, pas de sel marin, pas de convection et donc pas de cyclone.
Cette machine a une portée de 1000 km pour 10h d'autonomie et une charge utile de 5 kg. Ce drone peut faire face à des vents de 100 à 120 km/h! On est donc très loin du petit drone quadri-hélice avec lequel on s'amuse. Ici, on parle bien d'une machine complexe, qui de surcroît nécessite une coordination avec l'aviation civile pour la sécurité du trafic aérien.