Cette catastrophe intervient alors que l'Inde fait face à l'épidémie de COVID-19. L'UNICEF tire la sonnette d'alarme alertant que des personnes en danger, non seulement en raison directe des inondations et des dommages causés par le vent, mais également en raison de la propagation potentielle du COVID-19 dans les abris d'évacuation surpeuplés.
Amphan rappelle que le Golfe du Bengale est une région où le risque cyclonique est loin d'être négligeable. Il y a un an déjà, au cours du mois de Mai 2019, le puissant cyclone Fani fit 89 morts en Inde et au Bangladesh. Régulièrement, les régions côtières du Golfe sont la cible de tempêtes ou cyclones. La vulnérabilité des populations conduise souvent à des drames humains majeurs.
Notez que que l'océan indien Nord connaît 2 pics d'activité cyclonique par saison. La première est en ce moment (Avril/Mai) et la deuxième entre Octobre et Décembre.